15 JOURS AU PÉROU, DE LIMA AU MACHU PICCHU, ITINÉRAIRE

Cela faisait des années que je rêvais d’aller au Pérou pour voir le Machu Picchu. Évidemment, il est grandiose ! Mais après avoir sillonné une petite partie du pays, je peux vous dire que le Pérou ne se résume pas seulement à l’ancienne et mystérieuse cité inca. Sa culture est fascinante, ses sites archéologiques grandioses, sa méga biodiversité incroyable, sa population ultra sympa et sa cuisine absolument délicieuse. Vous souhaitez organiser votre séjour et cherchez un itinéraire de voyage au Pérou ? Nous sommes partis deux semaines, de quoi découvrir beaucoup de choses mais à un rythme assez soutenu. Si vous le pouvez, je vous conseille d’y passer trois semaines afin d’en profiter d’avantage et de récupérer des longs trajets en bus si vous optez pour ce moyen de déplacement. Dans cet article, je vous détaille notre itinéraire et vous glisses des conseils ici et là pour vous aider à préparer votre voyage sur les terres de la Pachamama.

VOYAGE AU PÉROU, QUE VOIR ET QUE FAIRE ?

JOUR 1 : VISITE DE LIMA

Une journée à Lima c’est sport tant la ville est immense ! Mais grâce à Martha nous avons eu un aperçu de tous les immanquables et plus encore ! L’anecdote est tellement rigolote que je vais prendre quelques minutes pour vous la raconter : Martha suit nos aventures sur les réseaux sociaux depuis un petit moment déjà. En fin d’année dernière nous avons papoté sur Internet et je lui ai dit que le Pérou figurait dans notre liste des destinations 2018. Ce à quoi elle a répondu « Je suis péruvienne, j’habite à Lima, je serais contente de vous faire visiter Lima ». Et voilà ! Le lendemain de notre arrivée au Pérou, elle avait posé une journée de congé, est venue nous chercher à notre hôtel et nous avons passé la journée ensemble, à sillonner cette capitale tentaculaire. Improbable non ?

24H À LIMA, QUE VOIR ET QUE FAIRE ?

Lima n’a pas bonne réputation et pourtant c’est une ville moderne qui mérite que l’on s’y arrête un ou deux jours. Première surprise, la variété des quartiers : à chacun son architecture, son atmosphère, son ambiance. La seule chose qui ne change pas, mais je vous en parlerais plus bas, c’est la circulation chaotique, où que vous soyez.

⇒ CENTRO : C’est ici que se concentrera votre journée si vous avez peu de temps. Le centre historique est le cœur de l’époque coloniale de Lima. Entre palais, musées, couvents, églises, il a fallu faire des choix. Nous avons commencé par le Monastère de San Francisco et ses immanquables catacombes. Cette visite de 30 minutes se fait uniquement avec un guide, en anglais ou en espagnol. Nous y avons découvert un certain nombre de salles dont une immense bibliothèque contenant 25 000 ouvrages anciens. Une pièce magnifique digne d’un décor de Poudlard dans Harry Potter. Malheureusement, les photos étant interdites, je ne pourrais l’illustrer en images. La visite s’est terminée par les catacombes situées sous l’église et ouvertes au public depuis les années cinquante. Les ossements, principalement des crânes, fémurs, tibias, péronés, qui sont les plus résistants du corps humain, ont été classés et disposés de manière à n’en rater aucune miette. C’est une expérience légèrement macabre mais immanquable et peu courante. Nous nous sommes ensuite dirigés vers la Plaza de Armas, la plus ancienne place de la ville. Une place animée, colorée et entourée de superbes bâtiments.

Avant de quitter le quartier historique, nous avons visité un magnifique couvent où la quiétude contrastait largement avec le brouhaha extérieur. Le couvent Santo Domingo est ouvert au public mais accueille toujours quelques prêtres décidés à continuer les recherches de leurs prédécesseurs. La partie visitable se concentre autour d’un magnifique patio fleuris entouré d’arches rouges et beiges dont l’ensemble n’est pas sans rappeler l’architecture arabo-andalouse. L’une des salles du couvent abrite la tombe de Santa Rosa, une autre celle de San Martin de Porras, deux saints vénérés au Pérou. Vous pourrez effectuer la visite de ce lieu librement et prendre des photos dans toutes les pièces y compris dans l’ancienne bibliothèque, qui elle aussi vaut le détour.

⇒ MIRAFLORES : C’est le quartier moderne et touristique de Lima. L’ambiance y est complètement différente de Centro. Martha nous y a emmené pour le déjeuner. Elle a choisi un restaurant dont la spécialité est le pollo (le poulet) dans le centre commercial Larcomar. Pourquoi ici ? Tout simplement parce que le centre commercial est construit à flanc de colline et que les restaurants ont vue sur l’océan. 

⇒ BARRANCO : Après le déjeuner, nous sommes allés à Barranco, le quartier bohème de Lima. J’ai beaucoup aimé Barranco pour son esprit village. Je vous conseille de vous y baladez sans plans. Vous tomberez forcément sur des façades colorées et des murs recouverts de fresques par des artistes farfelus que vous croiserez sans doute de temps à autre.

⇒ PORT EL CALLAO : Notre journée s’est terminée ici, au port du Callao, à l’autre bout de Lima. C’est la porte d’entrée et le point névralgique du commerce péruvien. Des centaines de bateaux de marchandises attendent l’autorisation d’y entrer. C’est impressionnant. Martha nous y a emmené pour que nous terminions notre journée en beauté. Nous y avons admiré le coucher de soleil avant de nous promener sur un petit chemin en bord de mer, à la nuit tombée.


OÙ DORMIR À LIMA ?

L’hôtel Villa Molina est situé dans un une rue calme et sécurisée de Miraflores. Les chambres sont propres mais, comme partout au Pérou, l’insonorisation laisse à désirer. Le petit déjeuner est varié et inclus dans le prix de la chambre. Le seul bémol, l’hôtel est excentré par rapport au centre historique qui se rejoint obligatoirement en passant par la case bouchons et cette case fait perdre un temps monstre.

•INFOS PRATIQUES : LA CIRCULATION À LIMA

La circulation est vraiment chaotique à Lima. Il y a des bouchons à toute heure. Prenez ce paramètre en compte dans l’organisation de votre journée. Si vous n’avez qu’un seul jour pour visiter la ville, l’idéal est de louer un taxi à la journée en négociant le prix en amont. Vous perdrez moins de temps dans vos déplacements et contrairement aux bus et vans qui sillonnent la ville, vous serez assis confortablement et avec la climatisation s’il-vous-plait !

JOUR 2
LIMA —> ICA
ICA —> HUACACHINA

Après une bonne… euh mauvaise nuit de sommeil à cause d’un voisin somnambule, nous rejoignons la gare routière de Javier Prado en taxi. Comptez 20 minutes depuis l’hôtel Villa Molina. Notre road trip commence ici. Après 4h15 de bus, nous arrivons à Ica et prenons un taxi pour rejoindre l’oasis de Huacachina qui se trouve à seulement 10 minutes. Il n’y a pas énormément de choses à faire à Huacachina, sauf si vous aimez le fun et que vous êtes amateurs de sensations fortes. Nous concernant, un peu mais pas trop. Beaucoup de jeunes y ont élu domicile quelques mois pour pratiquer toutes sortes d’activités sur les dunes : sandboard, surf, ski, parapente etc. Cette étape n’est pas indispensable mais elle promet tout de même quelques bons moments et surtout, elle ne reflète pas l’image que l’on se fait du Pérou. Rien que le cadre suffit à y passer un jour ou deux. 

JOUR 3 : BUGGY ET SANDBOARD À HUACACHINA

En ce troisième jour, nous nous levons de bonne heure et démarrons notre journée par l’ascension d’une immense dune située en face de notre hôtel. Huacachina est un oasis en plein désert, le thermomètre monte rapidement, il est important de prendre de l’eau et de ne pas partir trop tard. Autrement, à part quelques douleurs musculaires, de l’essoufflement lié au dénivelé, grimper une dune n’est pas difficile et d’en haut, les spots photos plutôt cool. Mais, on ne va pas se mentir, on en a bavé un peu quand même.

QUAND FAIRE DU BUGGY ET DU SANDBOARD À HUACACHINA 

Le tour en buggy et les descentes en sandboard sur les dunes de sable sont les principales raisons de notre venue à Huacachina. Des dizaines d’agences proposent cette excursion pour 15€, taxes comprises. Le mieux est de choisir le créneau de 16h quand le soleil commence à descendre, il fait moins chaud mais surtout, vous pourrez en admirer son magnifique coucher. Notre chauffeur, que nous surnommerons Mad Max, nous récupère à notre hôtel, nous attache bien solidement à côté de lui avant de se lancer à l’assaut des dunes… Et là, montées, descentes, virages à droite, virages à gauche, bosses, accélérations nous annoncent la couleur. Heureusement que notre dernier repas remonte à cinq heures ! Après vingt minutes d’une conduite sportive, nous faisons un premier stop au milieu du désert. C’est l’occasion de faire connaissance avec les autres personnes du groupe mais aussi et surtout de se prendre en photo sur le buggy avec en toile de fond le désert et ses jolie dunes.

La suite de l’excursion sera tout aussi fun puisque nous enchainerons, à des endroits différents, quatre descentes en sandboard, de la plus petite dune (selon Mad Max) mais déjà bien assez grande pour moi, à la plus grande. Après un bref briefing sur comment faire, il me regarde (et là je me dis « je suis foutue »), prend une planche et me fait signe de m’allonger sur le ventre (et là je me dis, « pourquoi c’est moi en premier, Il y a 10 autres personnes »), il cale mes bras et j’ai à peine le temps de regarder Franck que la planche part toute seule et mon hurlement incontrôlable avec. Arrivée en bas, je n’ai qu’une envie : recommencer. On le refera quatre fois, sur des dunes de différentes tailles avant de remonter dans le buggy et prendre la direction du coucher de soleil. Malgré la rapidité de sa descente, le moment est calme, superbe, romantique. L’excursion se termine par un arrêt avec une vue plongeante sur l’oasis. Faire ce tour c’est s’engager dans une expérience fun et insolite. On a adoré. Si vous passez par Huacachina, ne la manquez surtout pas. Pensez à prendre un petit pull si vous réservez le créneau de 16h car à la nuit tombée et après avoir fait le plein de sensations fortes, il ne fait plus très chaud.


OÙ DORMIR À HUACACHINA ?

Nous avons passé nos deux nuits au Desert Night Hostel, une auberge bien située et pas chère. À notre arrivée, on nous a attribué une chambre dans laquelle il était impossible de rester : rez-de-chaussée, contre la porte d’entrée de l’auberge, porte d’entrée à laquelle il faut sonner pour rentrer, avec une fenêtre donnant sur l’entrée du désert, point de départ des buggys. Vous connaissez le bruit assourdissant de ces engins ? Nous avons demandé à changer de chambre, cela n’a posé aucun problème. L’auberge propose différentes chambres : individuelles avec salle de bain privative, individuelles avec salle de bain commune ou dortoirs. Il y en a donc pour tous les budgets et tout est très propre.


OÙ MANGER À HUACACHINA ?

Nous avons dégoté un bon petit restaurant dans l’auberge Casa de Bamboo. La carte est variée, les produits sont frais et la salade de quinoa délicieuse.


JOUR 4
HUACACHINA —>ICA

ICA —>NAZCA

La ville de Nazca se situe à seulement 3h de bus d’Ica. Nous sommes venus ici spécialement pour survoler l’un des mystères les plus célèbres au monde : les géoglyphes appelés aussi lignes de Nazca. Comme nous sommes arrivés en milieu d’après-midi, nous avons passé notre fin de journée à déambuler dans l’agréable centre-ville. 

JOUR 5
SURVOL DES LIGNES DE NAZCA
VISITE DES ALENTOURS DE NAZCA
NAZCA —> AREQUIPA

LE MYSTÈRE AUTOUR DES LIGNES DE NAZCA ?

Elles ont été découvertes au XXè siècle par des pilotes partis fumiger les champs de coton et étudiées par les scientifiques bien plus tard. D’après leurs recherches, ces géoglyphes se situent entre 100 et 750 ap. J-C., période durant laquelle s’est développée la période nazca. Ils représentent des images figuratives comme des animaux, des plantes, des êtres anthropomorphes, ou encore des formes géométriques telles que des lignes droites, des trapèzes ou des spirales. Plusieurs particularités caractérisent ces motifs : ils ne sont visibles que du ciel et sont tracés avec une précision parfaite.

Comment s’y prenaient-ils ? Ils utilisaient des maquettes à plus petite échelle pour dessiner les figures avant de les superposer sur des quadrillages. Pourquoi dans cette zone ? la surface lisse de la plaine était un espace idéal pour créer les dessins. Ils balayaient la surface jusqu’à ce qu’elle laisse apparaître une couche beaucoup plus claire. C’est ce contraste qui leur permettait de mettre en évidence leurs tracés. Pourquoi avoir tracé ces géoglyphes ? Les théories sont multiples mais la plus probable aux yeux des spécialistes est que les nazca les ont tracé pour localiser la présence de puits à proximité de cette immense zone désertique. Après 2000 ans, ils sont toujours visibles, pourquoi ? Le climat aride et peu venté, l’absence de végétation et la présence de gypse (sorte de pierre), permet la conservation des géoglyphes depuis tout ce temps.

Maintenant que vous êtes incollables et que j’ai pu sortir ma science à propos de ces lignes, je vais vous raconter comment se passe le survol 🙂

COMMENT SE DÉROULE LE SURVOL DES LIGNES DE NAZCA ?

De nombreuses compagnies proposent le survol, certaines sont plus fiables que d’autres comme Aeroparacas, auprès de qui nous avons réservé. Pour une question d’organisation, nous avons booké nos billets avant notre départ. Comment s’est déroulée notre matinée : un chauffeur est venu nous chercher à notre hôtel à l’heure choisit au moment de la réservation. Une fois arrivés à l’aéroport, la compagnie a vérifié nos passeports, nous a pesé et nous a invité à patienter, encore et encore. Nous avions demandé un survol à 9h, le chauffeur est venu nous chercher à 6h45 et nous n’avons décollé qu’à 11h. Comment vous dire ? Nous étions légèrement agacés. À 10h50 nous avons pris place dans le petit avion et c’est, casque sur les oreilles, que nous nous sommes envolés tout droit vers les lignes. La durée du  vol est de 32 minutes. Le pilote survol les lignes d’un côté puis pivote de l’autre de manière à ce que tout le monde puisse les voir. Peu importe de quel côté nous sommes assis, nous les voyons à coup sûr ! Le pilote nous indique également où ils sont et lequel nous survolons. C’est donc un survol parfaitement organisé qui se termine par l’obtention d’un certificat de survol personnalisé. 

QUE VOIR AUX ALENTOURS DE LA VILLE DE NAZCA ?

Nous avons consacré notre après-midi de ce cinquième jour à la visite des alentours de Nazca. En plus des géoglyphes , il y avait une chose que nous ne voulions absolument pas louper : la nécropole de Chauchilla. 

VOIR DES MOMIES À CHAUCHILLA

Ce cimetière de laculture nazca se situe en plein désert, à une trentaine de kilomètres de la ville. La visite est libre et se fait en suivant un chemin balisé qui nous mène à différentes momies etballots funéraires dans un état de conservation indescriptible. Jenajo, notre chauffeur, nous a expliqué que ces momies ont été découvertes il y a plus de soixante-dix ans par des personnes qui en ont profité pour lespiller et vandaliser les lieux. Deux raisons expliquent leur conservation alors qu’elles ont 2000 ans : le climat désertique et l’embaumement funéraire traditionnel. Il y a quelques années,  elles étaient visibles telles qu’elles ont été retrouvées par les archéologues, c’est à dire éparpillées dans le désert. Depuis peu, les autorités ont décidé d’ordonner l’exposition pour les touristes mais surtout de protéger ces vestiges avec de petits murets en pierres ou de solides cordelettes. Sans oublier le fameux chemin balisé qui nous emmène d’un point A à un point B ou, d’une momie A à une momie B :). Prix de l’entrée : 2€.

ADMIRER LES AQUEDUCS DE CANTALLOC

Los acueductos de Cantalloc sont une autre preuve du génie nazca. La région manquait d’eau et les champs en avaient besoin. Les nazca ont construit ces aqueducs, dont la photo ci-dessous ne dévoile que les parois en pierres et la spirale permettant de descendre plus en profondeur. Voici ce que notre chauffeur nous a expliqué : les nazcas utilisaient la pente naturelle pour capter l’eau souterraine. L’eau circulait dans les galeries creusées dans le sol pour être récupérée plus bas. L’eau extraite du sous-sol permettait l’irrigation des champs.

PRENDRE DE LA HAUTEUR À EL TELAR

Pour comprendre ce que l’on fait à El Telar, il faut grimper,via un chemin sans difficulté, sur la petite montagne face au parking. D’en haut, on aperçoit un quadrillage qui pourrait être celui du jeu du Morpion mais en plus grand. En réalité, ce dessin est un géoglyphe qui permettait d’enseigner la couture à une époque où il n’y avait pas de feuilles. Les élèves allaient sur la montagne et suivaient les cours sur ce quadrillage géant. On peut également voir une bobine et une aiguille un peu plus loin, sur la droite.

VISITER LE CENTRE ADMINISTRATIF PAREDONES

Notre journée s’est terminée ici, à quelques kilomètres du centre-ville de Nazca. Nous avons marché sur les traces inca pour la première fois du séjour. C’est le seul site du littoral sud péruvien où l’on retrouve les énormes pierres taillées et imbriquées à la perfection, dont seuls les incas avaient le secret. Comme son nom l’indique, ce site servait de centre administratif et permettait, grâce à sa position en hauteur, de surveiller les travailleurs dans les champs situés en face. 


OÙ DORMIR À NAZCA ?

Sans hésitation : chez Rémy, au B&B El Jardin. Cette maison d’hôtes est notre coup de cœur hébergement du séjour. Elle est tenue par Rémy, un hollandais, très gentil, disponible et serviable installé au Pérou depuis un bon moment. Ce lieu est un havre de paix et la nature est omniprésente. Le petit déjeuner est inclus et servi chaque matin sur la terrasse avec en accompagnement, le chant mélodieux des oiseaux. La maison est située à 1 km à pied de la gare de bus et de la Plaza de Armas.


OÙ MANGER À NAZCA ?

Rico Pollo est le spécialiste du poulet/frites et les péruviens s’y pressent à la tombée de la nuit. Ce restaurant est idéal lorsque l’on veut se remplir le bidon pour pas cher au rythme d’une (ou plusieurs) salsa endiablées. Nous y sommes allés deux fois et il n’y avait pas un seul touriste, uniquement des locaux. Nous recommandons cette adresse située à 15 minutes à pied du B&B El Jardin. Adresse : Calle Lima 190, Nazca 11400


Après ces belles découvertes à Nazca, nous reprenons la route, direction Arequipa que nous atteignons après un trajet de 9h30 en bus (de nuit).

JOUR 6 : AREQUIPA 

La ville d’Arequipa a été un coup de cœur. On y est arrivés le jour de la fête des mères au Pérou et la première chose que l’on a faite : s’asseoir sur un banc de la Plaza de Armas pour admirer le joyeux défilé des familles venues célébrer les mamans. Il y avait des ballons, des fleurs, de la musique. En l’espace de quelques minutes nous avons été imprégnés de la douceur de vivre, propre à Arequipa, qui est pourtant la deuxième ville la plus peuplée du Pérou.« La ville blanche », comme on la surnomme est située à 2.335 mètres d’altitude entre les volcans Misti, Pichu Pichu et Chachani. Son cadre est juste sublime !

DÉCOUVRIR LE MONASTÈRE SANTA CATALINA

Le couvent Santa Catalina est l’incontournable d’Arequipa. Ce village dans la ville, avec une surface de plus de 2 hectares, est le plus grand monastère du monde. Jusqu’à 500 religieuses y ont vécu, recluses, coupées du monde, contre 50 actuellement. La visite du monastère est une succession de surprises et de spots photos. Les couleurs vives des murs, le style architectural, les influences andalouses, les fleurs et le calme qui y règne nous ont transporté dans un autre monde. Comptez une demi-journée pour visiter les 22 points d’intérêts ouverts au public. Deux options possibles : visite libre ou guidée.

FLÂNER DANS LES BOUTIQUES DU CENTRE HISTORIQUE

Des boutiques ? Il y en a partout ! Arequipa est la première ville où faire du shopping me titille. Pour être franche, elles vendent toutes la même chose : vêtements, souvenirs mais surtout : des pulls et des écharpes en alpaga. Luciano le bébé alpaga, sur la photo ci-dessous, et ses acolytes, partout dans la nature, portent sur eux la laine la plus douce, la plus chaude et la plus résistante qu’il soit. Elle est considérée comme l’une des laines les plus luxueuses au monde. Pour les péruviens, elle est une source de revenu très importante. On en trouve à tous les prix, n’hésitez pas à négocier; Dans ce ce pays, c’est la règle d’or avant de concrétiser un achat !

Le Pérou est reconnu pour son savoir-faire en matière de tissage, qui est l’Art le plus ancien du pays. Par chance, nous sommes tombés sur une femme en pleine action. Sa façon de tisser, sa maîtrise et sa méticulosité m’ont laissé sans voix. 

ADMIRER LA PLAZA DE ARMAS

C’est la place centrale et animée de la ville. Elle est entourée de bâtiments coloniaux et bordée par une magnifique cathédrale. Autour de la place, le défilé des 2 cv est incessant. Avec ces voitures anciennes et l’architecture de style colonial, c’est un peu comme faire un bond dans une autre époque.

RÉSERVER SON EXCURSION POUR LE CAÑON DEL COLCA

Que vous passiez par votre hôtel ou par l’une des nombreuses agences du centre historique, je vous conseille vivement de réserver l’une des excursions incontournable de la région : le Canyon De Colca. Si vous avez le temps et le budget prévoyez une escapade de deux jours voire trois. Une journée, comme nous l’avons fait c’est trop peu pour découvrir l’un des plus importants canyon au monde et ses paysages époustouflants.


OÙ DORMIR À AREQUIPA ?

Los Andes B&B ne paye pas de mine. Les chambre sont petites et équipées du minimum : un lit et un placard. La salle de bain et les toilettes sont à partager; : Bref, c’est une auberge. Mais c’est une auberge placée en plein centre historique, à à peine une minute de la Plaza de Armas. Son prix, incluant le petit déjeuner est imbattable  ! Les chambres et les parties communes sont très propres. 


OÙ MANGER À AREQUIPA ?

Le Da Vinci Cafe, sur la Plaza de Armas est un minuscule restaurant qui propose une cuisine rapide mais 100% péruvienne. Nous nous y étions arrêtés pour manger un petit quelque chose mais surtout pour nous connecter à son réseau wifi. Puis, nous avons adoré nos plats et nos jus de fruits frais alors nous y sommes retournés plusieurs fois.


JOUR 7 : DÉCOUVERTE DE LA VALLÉE DE COLCA

À quelques heures d’Arequipa se trouve la Vallée de Colca et son célèbre Canyon du même nom, l’un des plus grands au monde. Il s’étend sur 100 km et atteint par endroits 3.000 mètres de profondeur. Il est possible de le découvrir en faisant un trek de deux jours ou plus. Ou alors, on peut y passer une journée entière au départ d’Arequipa. Pour une question de timing, nous avons opté pour cette dernière option. L’excursion « full day » proposée par les agences permet de voir les principaux attraits ou plutôt, de les survoler. C’était super mais sachez que nous sommes rentrés épuisés. 

LE DÉROULÉ DE LA JOURNÉE ET LE FAMEUX SOROCHE

Attention, ça pique ! Toutes les excursions « full day » démarrent à 2h30 – 3h00 du matin. Nous n’avons pas échappé à ce réveil un peu difficile. Le minibus est venu nous chercher à l’hôtel à 2h40. Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais parler du…

MAL DES MONTAGNES ÉGALEMENT APPELÉ SOROCHE.

C’est durant cette journée qu’il pourrait faire son apparition. En effet, depuis Arequipa jusqu’au canyon, on passe des cols à presque 5.000 mètres d’altitude ce qui n’est pas monnaie courante pour nous. Nous n’avons pas respecter ce conseil mais l’idéal est de s’acclimater quelques jours à Arequipa avant de se lancer dans les balades en altitude. Le soroche se manifeste d’un seul coup, par de violents maux de tête ou des vomissements, ou les deux. Pour le faire passer, il suffit de redescendre, parfois de quelques mètres seulement et de se reposer. Mais redescendre alors que l’on est en excursion, à plusieurs heures de l’hôtel est tout simplement impossible ! Les locaux sont de bons conseils, écoutez-les et n’hésitez pas prendre le remède local : la feuille de coca. À mâcher ou en infusion, elle est très efficace pour lutter contre le mal des montagnes. 

Personnellement, nous n’avons pas soufferts du soroche. Ni dans la Vallée de Colca ni ailleurs. Pourtant, j’ai bien cru que c’était le cas. Il faut compter 3h30 de route d’Arequipa à Chivay. Une route de nuit, une route horrible et cabossée comme partout au Pérou et de surcroit, dans un van inconfortable… Un cocktail qui m’a rendu malade. C’est à ce moment que j’ai pensé avoir le soroche. Les vomissements ne s’arrêtaient plus, je ne pouvais plus rien avaler même pas de l’eau, même de retour à Arequipa et ce pendant plusieurs jours. C’est à la fin du séjour, lorsque nous sommes allés à la pharmacie que l’on m’a précisé que ce n’était pas le soroche mais le mal des transports. Le Divonal à été le médicament miracle. Si vous êtes sujet au mal de coeur, vous pourrez vous en sortir rapidement grâce à ce cachet. Après 3h30 de route, nous arrivons à Chivay  où nous nous arrêtons pour prendre le petit déjeuner. Découvrez la suite de la journée :

⇒ VISITE DES VILLAGES DE YANQUE ET MACA l’arrêt dans ces deux villages est surtout touristique. Des vendeurs de souvenirs en tout genre et de vêtements en alpaga sont à l’affut et attendent que l’on craque. Cela a fonctionné avec moi car il faisait froid et je n’étais pas assez couverte. J’ai acheté un pull et une écharpe. Moralité, partez couvert, quitte à enlever des couches ! Quoi que, leurs pulls sont trop trop beau et vraiment pas chers… Craquez !!! Une chose différentie les deux arrêts : à Yanqué, nous avons été accueillis par une danse traditionnelle exécutée par des enfants en tenue traditionnelle. Leurs costumes sont magnifiques, colorés, brillants… De quoi faire quelques chouettes photos.

⇒ POINTS DE VUE À COUPER LE SOUFFLE : la route qui relie Chivay au mirador des condors est extraordinaire. Nous nous sommes arrêtés à différents endroits pour y admirer la beauté et lavariété des paysages de la Vallée. Toute la journée étant chronométrée, nous n’avons passé que dix/ quinze minutes sur chaque point, ce qui est fort dommage.

⇒ LE MIRADOR CRUZ DEL CONDORS : C’est l’un des principaux attraits de cette journée et la bonne nouvelle c’est que nous y avons passé 1h. Le condor des Andes est un symbole pour de nombreux pays d’Amérique du Sud dont le Pérou. Il peut mesurer jusqu’à 3,20 mètres d’envergure ce qui fait de lui le plus grand oiseau terrestre. J’ai surnommé ce moment « le bal des condors ». Les condors sont présents dans la région de juin à septembre; Nous étions en mai, il y en avait des dizaines. Ils volaient au-dessus de nous majestueusement, plongeaient dans les profondeurs du canyon avant de réapparaître. Le spectacle était exceptionnel tout comme le cadre dans lequel il se déroulait. Cruz del condors est le point culminant pour les admirer. Afin d’échapper à la foule, je vous conseille d’emprunter le petit chemin sur la droite et de descendre vers les autres points de vue aménagés. En contrebas,  on ne loupe pas une seconde du spectacle et on ne joue pas des coudes pour être aux premières loges.

⇒VOLCANS EN VEUX-TU EN VOILÀ : après un très bon déjeuner sous forme de buffet, nous reprenons la route pour Lima en passant par le col de Patapampa. Nous sommes quasiment à 5000 mètres, notre crâne est compressé et la descente du bus un peu difficile mais en levant les yeux, nous prenons une claque énorme : nous sommes faces à quatre  énormes volcans dont un, le Sabancaya, est en éruption.

⇒ LA PLAINE DES ALPAGAS : la dernière étape de notre journée était celle que j’attendais le plus. Observer les alpagas dans leur milieu naturel était l’un des objectifs de ce voyage. Surement mon côté Brigitte Bardot. Nous avons pu les approcher de très près, en fin de journée, alors qu’ils broutaient au milieu des immenses plaines de la vallée.

Nous ne sommes pas adeptes des excursions organisées et pour tout vous dire, on n’en a jamais fait. Sur une journée et vue la distance d’Arequipa à la Vallée de Colca, cette option semble quand même la meilleure. En revanche, comme tous tours organisés, nous sommes chronométrés et lorsqu’on n’en n’a pas l’habitude c’est assez désagréable. En conclusion, cette excursion « full day » est idéale si vous n’avez qu’une journée à consacrer au Canyon de Colca. Elle est fatigante, il y a beaucoup de bus pour très peu de temps passé sur les différents arrêts. Je vous conseille de passer au moins deux jours dans la Vallée, vous apprécierez d’avantage.


•INFOS PRATIQUES

Agence et prix : nous sommes passés par l’Agence Colonial Tours à Arequipa en réservant la veille pour le lendemain. Le prix est de 18€/personne et comprend : le bus, le petit déjeuner, le déjeuner sous forme de buffet. Il ne comprend pas : l’entrée au parc national qui vous coûtera 5€/personne une fois sur place. 


 JOUR 8 : AREQUIPA —> PUNO

Après un trajet de 7h de bus, nous arrivons enfin à Puno. Puno ne vous évoque certainement pas grand chose mais le Lac Titicaca lui, doit vous parler d’avantage. La ville de Puno est située sur les rives du lac Titicaca et est un excellent point de chute pour visiter les îles flottantes. Nos premières impressions sur cette ville ne sont pas tops mais en nous enfonçant d’avantage dans son centre, nous découvrons un « nouveau » Pérou, un Pérou que nous n’avions pas encore rencontré ou pas totalement : un Pérou plus traditionnel. Les femmes sont toutes vêtues des tenues traditionnelles de leur région, elles cousent, discutent, vendent des bricoles partout dans les rues. Encore une nouvelle ambiance, une nouvelle facette de ce pays. 


OÙ DORMIR À PUNO ?

Le Tayka Hostel est très bien situé, en plein centre-ville, à 5 minutes de l’embarcadère pour les iles flottantes. Très bon rapport qualité prix, petit déjeuner inclus. Il y a de l’eau chaude, ce qui n’est pas le cas partout et les couvertures sont chaudes ce qui n’est pas négligeable dans cette région d’altitude.


OÙ MANGER À PUNO ?

Le cafe bar la Casa Del Corregidor est situé sur la Plaza de Armas. C’est une chouette adresse, les soupes sont excellentes et ils produisent même leur bière : la Barihuait 🙂

La Casona Restaurant est située dans la rue commerçante du centre historique. C’est une bonne adresse, un peu plus onéreuse que la précédente. La carte propose une belle sélection de plats typiques. Le restaurant se trouve en étage, il est très lumineux et agréable. Le personnel est aux petits soins.


JOUR 9 : VISITE DES ILES FLOTTANTES UROS

Différentes excursions sont possibles  : à la demi ou à la journée, sur deux ou trois jours avec la possibilité de dormir chez l’habitant. À ce stade du séjour et depuis la journée dans le Canyon de Colca, je suis super malade et je fais une overdose des trajets en bus sur des routes défoncées. C’est d’ailleurs ici, à Puno, que nous sommes allés à la pharmacie où l’on m’a précisé que ce n’était pas le mal des montagnes mais le mal des transports. La suite, vous la connaissez, la pilule magique a été très efficace très rapidement. Tout ça pour vous dire que nous avons choisi la formule « demi-journée » car il m’était impossible de partir une journée complète. Cette excursion permet uniquement la visite des îles Uros situées à 30 minutes du Puno.

LE LAC TITICACA EN BREF

Le Lac Titicaca signifie « rocher du puma ». Il est perché à 3.812 mètres d’altitude, ce qui fait de lui le plus haut lac navigable du monde. 60% du lac appartient au Pérou et 40% à la Bolivie située juste en face. 

VISITE DES ILES UROS

Ces îles sont les plus proches de Puno. Elles doivent leur nom aux indiens Uros qui les ont peuplé jusqu’en 1950 avant de disparaître complètement. Depuis, ce sont les Ayamaras qui les occupent en faisant perdurer les traditions Uros. Ce sont eux qui nous reçoivent sur leur île flottante et qui se décrochent les bras du corps en faisant d’immenses signes qui veulent dire « venez venez, on est tout seuls » à l’approche des bateaux touristiques.

Je constate que peu importe l’îlot, Ils sont tous habillés pareil. Certes le cadre est magnifique mais plus on progresse plus une image négative se dessine dans ma tête. Le bateau amarre sur l’une des îles, nous sommes accueillis par des habitants habillés comme tous les autres, c’est à dire avec des tenues fluo vertes, jaunes roses, qui font mal aux yeux.

Mais pourquoi tant de haine ? En fait, le tourisme est devenu leur principale source de revenu. Le manège est bien rodé et il n’y a pas un soupçon d’authenticité dans leur comportement. Cela se ressent au début, au milieu et à la fin de la visite quand, au moment de nous dire au revoir, ils se mettent à taper dans leurs mains et à chanter « alouette, gentille alouette » d’un air blasé. C’est pathétique. Bien-sûr, ces idées ne viennent pas d’eux mais plutôt des acteurs du tourisme qui en veulent toujours plus.

La partie vraiment intéressante de cette excursion commence dès que nous foulons l’île. Nous marchons sur une couche d’ajoncs (sorte de roseaux  flottants) qui semble ne jamais finir tellement c’est confortable. Nous nous asseyons au centre de l’îlot et pendant 30 minutes on nous présente la communauté, son mode de vie et bien entendu la formation des îles. En fait, Grâce à leur structure creuse, les ajoncs une fois tressés et liés ensemble au-dessus de la surface de l’eau ne se remplissent pas et permettent une flottaison durable. Chaque semaine, une couche est ajoutée. L’île est amenée à disparaître au bout de 30 ans, les habitants la quitte pour en construire une nouvelle.

Bien que dépendant du tourisme et de ses conséquences, il faut reconnaitre que leur savoir-faire est incroyable et leur mode de vie unique. Rien que ces deux raisons suffisent à mettre de côté les aspects négatifs et venir leur rendre visite. Quitte à être sur place, pourquoi ne pas leur acheter un petit objet tressé en  guise de souvenir ?

JOUR 10
PUNO —> CUSCO

Le trajet dure 7h. Et ouf’… C’est la dernière fois que nous prenons le bus. Ce qui signifie aussi que nous nous rapprochons de la fin du séjour. Nous arrivons en fin d’après-midi à Cusco et malgré la fatigue, nous décidons d’aller faire un tour au marché central San Pedro. On trouve de tout sur ce marché, de la viande, des épices, des fruits, du quinoa, du fromage, de la coca mais également tout un tas de bricoles à acheter. Il est impossible d’en sortir les mains vides, à moins d’être très difficile.


OÙ DORMIR À CUSCO ?

Je pense qu’il est difficile de trouver mieux que le Kamila Lodge rapport qualité/prix. Cet hôtel est situé dans un quartier populaire, animé et peu fréquenté par les touristes, ce qui a de quoi surprendre à la descente du taxi. Les chambres sont spacieuses, le petit déjeuner de qualité et le personnel sympa. Il est situé à 3 minutes à pied du marché central et à 10 minutes de la Plaza de Armas.


JOUR 11 : VISITE DE CUSCO

En Quechua, Cusco signifie « nombril du monde ». On a beaucoup aimé cette ville pour ses nombreux contrastes. les monuments inca côtoient les monuments de style espagnol, les chiens se baladent en groupe partout dans la ville, ils sont inoffensifs et ne nous prêtent aucune attention. Les hippies se baladent pied-nus, les femmes promènent leur lama en laisse, des artistes peignent, d’autres fabriques des colliers… l’ambiance est éclectique et détendue.

Il y a beaucoup de choses à voir dans l’ancienne capitale inca et aux alentours. La plupart des touristes achètent le boleto turistico qui donne accès aux sites importants de la région de Cusco et de la Vallée Sacrée. Encore une fois, pour une question de timing, nous ne l’avons pas acheté, mais nous vous le recommandons si vous restez sur place plusieurs jours. Autrement, ne manquez pas la Plaza de Armas et sa superbe église Jésuite, San Blas le quartier des artistes et  la rue Hatun Rumiyoc pour admirer l’imposant mur inca et sa fameuse pierre aux 12 angles. 

JOUR 12 : JOURNÉE AU MACHU PICCHU

Pour plus d’informations concernant l’organisation d’une journée au Machu Picchu, cliquez ci-dessous.

JOUR 14 : ESCAPADE DANS LA VALLÉE SACRÉE

Pour cette escapade, nous avons loué un taxi à la demi-journée et nous sommes allés à Moray, sur l’ancien centre de recherches agricoles inca et aux Salinas de Maras, un lieu magique.

LE SITE DE MORAY

Bien moins connu que le Machu Picchu ou d’autres constructions incas, Moray est un site majeur de cette civilisation. On le trouve à 3.500 mètres d’altitude à 50 km au nord de Cusco. Sous ses airs d’amphithéâtre, il servait de centre de recherche agricole. Les terrasses, selon leur position et autres paramètres, représentent des microclimats différents, où différentes cultures ont été expérimentées. La température serait plus élevée au centre et diminuerai ensuite.

LES SALINAS DE MARAS

Ce site naturel est tout simplement exceptionnel. 3600 salines accrochées à flanc de montagne à 3.300 mètres d’altitude : incroyable. Le site est utilisé depuis l’époque inca et toujours exploité par 800 familles organisées en coopérative. Le sel est extrait par évaporation à partir d’une source d’eau naturelle très salée. Les bassins s’étendent à perte de vue au coeur des montagnes, le paysage est grandiose et inhabituel pour nos petits yeux.

Je vous conseille de partir tôt pour éviter la foule. Un départ de Cusco à 8h30 semble bien.

LE MARCHÉ DE CHINCHERO

Nous n’avions pas prévu de nous y arrêter mais nous avions lu que ce marché était à voir. Étant sur la route de Maras et Moray, notre chauffeur a gentiment accepté d’y faire un stop. C’est un vrai régal pour les yeux bien qu’il semble de plus en plus convoiter par les touristes. La particularité de ce marché qui a lieu tous les dimanches, est que les péruviens viennent de Chinchero mais aussi des alentours pour y faire leurs courses, leurs ventes ou leur troc. Toutes les femmes sont parées de leur tenue traditionnelle qui diffère selon la région d’où elles viennent. 

JOUR 15 : CUSCO —> LIMA —> PARIS : Fin du séjour

Voilà, vous savez tout de notre itinéraire. J’espère qu’il vous aidera à préparer votre voyage au Pérou. Comme je vous le disais plus haut, si c’était à refaire, nous l’étalerions sur plus de 2 semaines. Les visites ce sont enchaînées, la fatigue s’est accumulée et tout s’est passé un poil trop rapidement. Comme vous avez pu le lire, cela ne nous pas empêché d’en profiter un max. Le Pérou est un peu comme une boule à facettes, c’est un pays complet, aux multiples contrastes et paysages. Un pays où l’on se sent bien, un pays qui nous transporte dans son histoire, ses civilisations et leurs lots de mystères. Un voyage authentique qui donne envie d’y retourner et creuser un peu plus ! 

newsletter voyage les oiseaux voytageurs

signature alisson

Auteure : Alisson

Rédactrice et créatrice du blog Les Oiseaux Voyageurs, elle est aussi photographe professionnelle. Alisson a son studio photo dans le 95. Elle y réalise différents types de shooting, mais elle est spécialisée dans la photographie de grossesse. 🤎 Son cœur de métier est avant tout la création de contenu pour les professionnels du tourisme. Elle aime partir en reportage, créer, rédiger et partager ses aventures avec son regard et sa touche personnelle.

Tu as apprécié cet article ? N’hésite pas à le partager autour de toi 😉

22 commentaires

  1. J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte. blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir

  2. Votre article est hyper bien organisé, bourré d’infos, ça me servira énormément si un jour je vais au Pérou. Et j’espère pouvoir y aller car ce pays a l’air juste magnifique ♥ Bravo pour le travail fournit sur cet article 😉

    1. Author

      Merci Aurore, c’est trop gentil 😘. J’espère aussi que tu pourras y aller, c’est un voyage marquant. Au moment venu, n’hesite pas si tu as des questions 😉

  3. Bonjour et bonne année !

    Je prépare mon voyage pour le Pérou (en fonction du COVID), est-il possible d’avoir le budget détailler pour 2 personnes, comme vous l’avait fait pour Oman ?
    Est-il possible de contacter votre guide votre part Un code promo ? lol (petite blague 😉 )

    Merci par avance !

    1. Author

      Bonjour Yacine, bonne année à toi aussi. Malheureusement nous ne pouvons pas te donner le budget, le voyage remonte à 3 ans et nous n’avions pas encore eu cette idée à ce moment. Ahah pour la blague mais nous n’avions pas de guide 😉

      Bon courage pour l’organisation et avec ce covid, patience pour concrétiser ce voyage 🙂

  4. Bonjour, en juillet est-ce une bonne période de faire ce road trip ?
    merci par avance vous êtes top

    1. Author

      Hello, aucune idée nous n’y étions pas à cette période. Mais je pense qu’en tapant « Pérou en juillet » du GG tu vas trouver 🙂

  5. Bonjour,
    bravo pour votre blog qui nous invite à l’évasion.
    Vous avez fait ce voyage à quelle période de l’année ? J’envisage un road trip pour le Pérou et me questionne sur quelle période partir.
    Merci par avance

  6. Bonjour, je pars au Pérou cet été et je souhaite louer un taxi à la journée comme vous l’avez fait pour faire Moray, les Salinas et le marché de Chinchero.
    J’aimerai savoir comment vous avez fait et combien cela vous a-t-il coûté?

    Merci beaucoup, votre blog est GENIAL !!!!

    1. Author

      Hello, merci beaucoup !
      Je ne sais plus du tout le prix désolée. Pour la location c’est très simple, tu demandes à 2-3 taxis dans la rue, tu négocies le prix et tu vois lequel est le plus intéressant. Autre option, tu demandes à ton hôtel 😉 bon voyage

  7. Bonjour super article ! Plein de conseils à prendre pour préparer notre voyage merci. Nous y partons au mois de mai prochain à la même période que vous. Quels types de vêtements aviez vous emporté dans vos sacs à dos ?

    1. Author

      Bonjour Coralie,

      Merci 🙂 On avait de tout. Si vous faites des rando, il est possible qu’il fasse froid en altitude. Je me souviens d’avoir eu froid à Puno et Cusco le soir. Donc prenez des shorts mais aussi pantalons, 1 polaire au cas où. 1 k-way aussi !

  8. Bonjour,
    Vous précisez régulièrement prendre le bus.
    Comment procédiez vous ?
    Gare routière à chaque fois ?
    Comment connaitre les horaires etc… ?

    Merci

    1. Author

      Bonjour Kévin, je ne sais pas si tu as vu notre article spécifique « Comment se déplacer au Pérou ». Il y a un lien vers la compagnie de bus par laquelle nous sommes passés à chaque fois. Et oui, les départs se font au niveau des gares routières. Tu as toutes les infos et les horaires sur leur site (regarde l’article dédié sur notre blog). Bon voyage 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *